Retour sur les années parisiennes de la philosophe Hannah Arendt, celles d'un exil et d'une résistance politique fondés sur l'amitié.

Au 10, rue Dombasle à Paris 15^e, une plaque indique que Walter Benjamin (1892-1940) « philosophe et

Juifs, francophiles, intellectuels, ils quittent l’Allemagne nazie et son antisémitisme meurtrier pour Paris, plein d’espérance. La France est touchée de plein fouet par la crise économique et, malgré les qualités, souvent exceptionnelles,

L’enquête de Marina Touilliez fournit une formidable illustration de ce que les « grands esprits » sont avant tout des êtres de chair et d’os, plongés dans l’Histoire, accablés moralement et physiquement par les maux de leurs temps,

Dans un ouvrage palpitant Marina Touilliez nous plonge dans les années d’exil d’Hannah Arendt en France (1933-1941) à la rencontre de sa tribu : Walter Benjamin, les Cohn-Bendit, Günther Anders et leur île d'amitié du 10, rue Dombasle, dans

Le CERCIL Musée des Enfants du Vel d’Hiv vient de célébrer le 20^e anniversaire de l’association franco-allemande Mémoires croisées qui lie le Land de Sachs Anhalt et la région Centre-Val de Loire pour célébrer la Seconde Guerre mondiale et

Quand Hannah Arendt fuit le Berlin des nazis à l'automne 1933, elle n'est pas encore la philosophe que nous connaissons. Trompant la Gestapo, la jeune femme s'exile à Paris, ville phare pour les opprimés du monde entier. Dans le 15e

Le titre du livre renvoie au concept de la conscience paria élaboré par Hannah Arendt en 1944. Concept qui caractérise la situation sociale des intellectuels juifs de l’Allemagne et de l’Empire austro-hongrois au tournant des 19 e et 20 e

Ils étaient une petite « tribu » composée de « parias », ces réfugié·es, la plupart juifs, ayant fui l’Allemagne ou l’Europe centrale pour Paris, souvent dès 1933. Parmi eux, Hannah Arendt, son futur mari Heinrich Blücher, Adrienne Monnier,

Marina Touilliez, dans son ouvrage Parias, se penche sur une période charnière et méconnue de la vie d’Hannah Arendt : ses années d’exil en France (1933-1941). Un choix remarquable et audacieux, tant cette période est souvent occultée par

Deux publications récentes abordent l’héritage de Hannah Arendt (1906-1975). Le premier, « Parias » (L’échappée) de Marina Touilliez, retrace le paysage historique au sein duquel la philosophe a évolué. Le second, « Penser ce qui nous

Hannah Arendt qualifiait d’« assez heureuses » ses années d’exil en France, de 1933 à 1941. Fruit d’une enquête biographique minutieuse, nourrie d’archives inédites, le remarquable récit de Marina Touilliez nous permet de comprendre cette

Un livre « Parias, Hannah Arendt et la « tribu en France de 1933 à 1941 » (Éditions de L’échappée) raconte avec une extrême précision le quotidien des exilés allemands fuyant en France le nazisme. Des noms célèbres : Hannah Arendt, Koestler

Elle parlait d’expérience. Déchue de sa nationalité allemande, Hannah Arendt expliquait en substance que la punition allait bien au-delà, puisque le statut d’apatride transformait l’attributaire en ovni indésirable dans tous les autres pays