Deux publications récentes abordent l’héritage de Hannah Arendt (1906-1975). Le premier, « Parias » (L’échappée) de Marina Touilliez, retrace le paysage historique au sein duquel la philosophe a évolué. Le second, « Penser ce qui nous arrive avec Hannah Arendt » (L’observatoire) de Bérénice Levet, replace les questionnements de la philosophe à l’aune de nos préoccupations contemporaines.

Deux livres, deux façons d’aborder le legs d’Hannah d’Arendt, philosophe allemande, née en 1906, confrontée aux crises les plus graves du XX^e siècle qui, par son témoignage et sa pensée affûtée, iconoclaste, audacieuse, nous interroge face à cet effondrement moral et civilisationnel, sur notre responsabilité personnelle et notre capacité d’action et de résistance.

Dans le premier essai, Parias (L’échappée), Marina Touilliez journaliste, diplômée en sciences politiques, retrace le parcours de vie de Hannah Arendt (1906-1975) soumise au grand fracas de l’histoire et à une longue errance – parce que juive – à travers la France et l’Amérique (...).

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