« Le corps comme mine à exploiter : on a lu "Le capitalisme cannibale" de Fabrice Colomb »
Recension du Capitalisme cannibale de Fabrice Colomb par Marion Messina dans Marianne.
Plasma, cornées, ovules, sang, cellules souches, sperme et bien d’autres « dérivés » du corps humain sont devenus le centre de véritables enjeux économiques. Fabrice Colomb, sociologue et enseignant-chercheur à l’université d’Évry-Paris Saclay, jette un coup de projecteur sur la marchandisation du corps humain et démonte le « coup de bluff » d’une « bioéthique » orchestrée par l’État, dans « Le capitalisme cannibale » (L'échappée).
Des faits qui semblent irréalistes, tant ils sont horribles, pourtant tout rapportés par la presse : en 2021, un homme indien endetté suite aux confinements successifs liés à la pandémie de Covid-19 s’est vu contraindre de vendre son rein pour un peu plus de 500 euros (un prix anormalement bas) ; en Chine, les prisonniers ouïghours représentent une nouvelle manne avec leurs organes « halal » pouvant se négocier jusqu’à 500 000 euros et, entre autres, aux États-Unis, le lait maternel est vendu à des athlètes haltérophiles (...).
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