« Vif et intelligent, actuel et pertinent, son texte consacré à Jacques Ellul restitue les enjeux et les trésors de l’œuvre du philosophie-théologien-sociologue qui refusait qu’on l’appelle maître »
Recension des Racines libertaires de l'écologie politique de Patrick Chastenet par Sébastien Lapaque dans Le Point.
Au soir de sa vie, Jacques Ellul, mort le 19 mai 1994 dans sa ville de Pessac, tenait L'Espérance oubliée pour son meilleur livre. La Table ronde réédite dans sa collection de poche ce texte prophétique que la fin des illusions du progrès a inspiré au penseur gascon. C'était à la veille du premier choc pétrolier, quand tous ont pu savoir, avec certitude, qu'il n'y aurait plus de révolution façon 1848 ou 1917 pour « changer la vie » - même si ce mot d'ordre ambigu a permis à François Mitterrand d'accéder au pouvoir en 1981. Avec Sans feu ni lieu. Signification biblique de la grande ville, qui reparaît lui aussi, L'Espérance oubliée permet de redécouvrir le versant théologique de l'œuvre de Jacques Ellul - qui tient davantage de l'arc-boutant que du pas de côté. Si stupéfiant que cela (...).
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