10/09/20

« Un texte douloureusement prophétique »

Recension de La Machine s'arrête de E. M. Forster par Julien Coquet sur Toute la Culture.

Dans l’histoire de la littérature, Edward Morgan Forster ne trône pas aux côtés de Frank Herbert, Robert Silverberg ou George Orwell. Ses romans les plus célèbres, classiques de l’autre côté de la Manche, dépeignent surtout la bourgeoisie anglaise : Avec vue sur l’ArnoHowards End ou encore La Route des Indes. Pour autant, ce texte de science-fiction, de moins d’une centaine de pages, est tout aussi imprégné par la sensibilité de E. M. Forster.

La Machine s’arrête imagine un monde futuriste où tout est contrôlé par la Machine. Vashti, conférencière, semble entièrement satisfaite de sa vie, rythmée par les conférences qu’elle regarde depuis sa chambre hexagonale, par les appels en visio et les symphoniques qu’elle écoute. Mais son fils, Kuno, ne tient pas de sa mère. Loin d’être satisfait de la Machine et de son omnipotence, Kuno rêve d’aller voir ce qui se trame à la surface de la Terre où l’air est devenu irrespirable. Au risque d’être relégué de la société et d’être condamné au Sans-abrisme…

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