Il est de bon ton de célébrer le renouveau de créativité des séries depuis deux décennies. À l'heure où elles semblent triompher avec la multiplication des plateformes de vidéo à la demande, l'auteur propose, à rebours, une critique au vitriol, tant du format, si standardisé à quelques exceptions près, que de leur emprise sur notre temps, notre attention et notre façon de voir le monde. En un mot : nos vies entières, sous des dehors de loisir récréatif. Ce n'est pas sous l'angle du divertissement, mais sous celui du capitalisme, qu'il convient d'étudier cette addiction planétaire. Pour tout amateur du genre et de la "confortable passivité" qu'il induit, un essai grinçant, dérangeant et salutaire (...).

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