Dix ans après la reprise de Chandeleur l’artiste au Dilettante, voici que ressort chez l’Echappée un roman souvent présenté comme son meilleur, Les bijoutiers du clair de Lune, paru en 1954.

Vous n’avez peut-être jamais lu Albert Vidalie (1913-1971) mais vous l’avez entendu : c’est à lui qu’on doit les paroles des Loups sont entrés dans Paris, la chanson de Reggiani, sur une musique de Louis Bessières. Romancier, journaliste, dialoguiste, auteur de spectacles de cabarets, feuilletonniste pour la radio, ce touche-à-tout fut une figure de Saint-Germain-des-Prés après-guerre, proche de la galaxie des Hussards, ami de Nimier, de Haedens et de Blondin, lequel trace son portrait dans Monsieur Jadis. Pierre Mac Orlan, dans les années 1950, voyait en eux les « principaux écrivains nettement français de notre temps », ceux qui « savent donner à un mot, à un paysage, à une silhouette humaine le rayonnement imprévu qui permet de constater que la vie n’est pas exempte de lyrisme » (...).

Pour lire la suite : www.lopinion.fr/o2-week-end/un-bijou-signe-vidalie-la-chronique-de-bernard-quiriny