« C'est le genre de personnages qu'il aurait fallu rencontrer au fond d'un vieux bistrot parisien, discourant entre poire et dessert sur la destruction des Halles ou sur les vieux métiers disparus, distillant ses anecdotes comme d'autres leur mirabelle. Un type à la Prévert ou Doisneau, amoureux fou du Paris d'antan et de ses marges. Hélas, Jacques Yonnet n'est plus – il est mort en 1974. Qui souhaite le fréquenter doit donc se tourner vers ses rares écrits publiés. Il y eut le mythique Rue des Maléfices (1954), tableau fantastique des bas-fonds de la capitale sous l'Occupation. Il y a désormais Troquets de Paris, un très bon cru. »