« La plupart des émissions de feel good TV ont pour cadre l'univers pavillonnaire, ses baraques identiques, ses thuyas transformés en mur de Berlin, ses voisins au bord de la crise de nerfs. Il faut bien le dire, ce décor est extrêmement spectaculaire, la tragédie se déployant avec plus de majesté et de force devant un arrière-plan en apparence banal (avec, si possible, des bruits de tondeuses à gazon en fond sonore). Dans son excellent essai Le Cauchemar pavillonnaire, Jean-Luc Debry explique que cette mise en avant d'un individu moyen au travers de son habitat n'est pas un hasard, mais l'astuce trouvée par le système pour faire opportunément disparaître la notion de classes différenciées. »