« Pour Stefano Boni, le confort moderne n’est qu’une servitude volontaire »
Recension d'Homo confort de Stefano Boni par la rédaction d'Escape the City.
Homo confort, c’est une « histoire du confort ». Une critique acerbe de notre obsession du bien-être et du temps libre, clés de voûte de notre mode de vie techno-industriel.
Des kolkhozes soviétiques aux suburbs américaines, en passant par les zones pavillonnaires européennes, le monde est obsédé, depuis les années 50, par le confort et bien-être. Au point de rester aveugle aux effets négatifs de cette quête.
La consommation au pouvoir
C’est la société de consommation qui gouverne l’Occident, qui a fait chuter l’URSS et qui a transformé la Chine. C’est l’obsession du confort qui s’impose comme seul et unique programme politique de l’Ouest à l’Orient. Un projet totalisant (totalitaire ?), qui s’impose aussi bien au cœur des idéologies politiques… qu’au centre de notre vie quotidienne.
Dans ce contexte, bien fou celui qui prône la réduction de la production, de la consommation et de la croissance. À celui-ci, on opposera des normes draconiennes, des labels coûteux, des contrôles, de la surveillance et du gaz lacrymo.
Hyper-techologisation
Depuis les années 1900, l’humanité s’est persuadée que « + de technologie = + de confort ». Elle est entrée dans la logique du « toujours plus ».
Une hyper-technologisation toxique, où les gestes physiques et les relations humaines sont confiés à des machines. Et où l’individu, libéré de toute corvée, se retrouve esseulé et oisif (...).
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