« Pour l'écoféminisme, domination de la nature et de la femme sont indissociables »
Grand entretien de Jeanne Burgart Goutal, auteure d'Être écoféministe, par Lucie Fougeron et Eugénie Barbezat dans L'Humanité dimanche (5-12 mars).
L'écoféminisme, quèsaco ? Quand Jeanne Burgart Goutal entreprend une thèse de philosophie sur le sujet en 2013, le terme a disparu en France. Pourtant, il a recouvert un vaste mouvement de pensées et de pratiques variées, du culte de la Terre-Mère à l’activisme anticapitaliste et alter-mondialiste, non dénué d’ambiguités. Pour explorer cette « nébuleuse disparate et fantasque », centrée sur l’articulation du féminisme et de l’écologie à partir de liens entre domination des femmes et de la nature, rendant indissociables la libération des unes et le respect de l’autre par le dépassement d’un modèle de civilisation, Jeanne Burgart Goutal a mené une recherche alliant analyse théorique et vécu. Alors que ce courant connaît un frémissement, elle publie le 6 mars son enquête philosophique, « Être écoféministe. Théories et pratiques ». [...]
À lire en intégralité dans le n° 698.