« Paris-Province: l’herbe est-elle plus verte ailleurs ? »
Recension de La Zone verte d'Eugène Dabit par Bernard Quiriny dans L'Opinion.
Tout en traçant le portrait des gens du cru et en utilisant leurs petites affaires pour construire l’intrigue, Dabit organise le livre autour d’une opposition récurrente, ville contre campagne, avec un croisement ironique entre citadins dégoûtés de Paris et ruraux ennuyés qui ne rêvent que de la ville, avec ses lumières, son art, ses ivresses.
Publié en 1935 chez Gallimard, La zone verte fut le dernier roman d’Eugène Dabit, mort l’année suivante, à trente-huit ans. Malgré sa belle bibliographie, dont Hôtel du Nord, prix du roman populiste, il se jugeait loin de la maturité : « Je n’ai écrit que mes œuvres de jeunesse ». Dans La Zone verte, il s’éloigne des peintures du petit peuple de Paris qui ont fait sa gloire pour s’aventurer en banlieue, à quarante ou cinquante kilomètres de la capitale (...).
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