« Le vieux monde ? Du balais ! »
Une belle recension d'Émilien Bernard sur les Young Lords dans les colonnes du Canard enchaîné.
« Pendant quelques années, [...] les Young Lords font feu de tout bois. D'abord focalisés sur l'indépendance de Porto Rico (dont la plupart sont originaires), ils plongent vite dans le cambouis social. Après l'"offensive des poubelles", ils multiplient les initiatives dans les quartiers latinos de New York : actions contre la tuberculose, aide aux toxicomanes, réquisition d'une église transformée en centre social, etc. [...] Donnant la parole aux acteurs de cette épopée, l'auteure livre le tableau d'un engagement radical cherchant sa voie, sans dogmatisme. Prônant la "révolution dans la révolution", les Young Lords évoluent au contact de la rue et du bouillonnement des sixties. Moins machistes et belliqueux que leurs camarades Black Panthers, ils s'ouvrent au féminisme, proclamant que "la guerre commence à la maison". »