« GPA, vers une légalisation inéluctable, vraiment ? »
Recension de Ventres à louer par Olivia Elkaim dans La Vie.
À la faveur de l’élection présidentielle et alors que le sujet est revenu dans l’actualité, avec la guerre en Ukraine, pays où la GPA est autorisée, les militants favorables à ce mode de procréation poussent leurs pions.
Les images des pouponnières en Ukraine, les récits de parents dits « d’intention », séparés du bébé qu’ils ont commandé dans une clinique désormais bombardée, les mères « porteuses » sous la pluie de missiles… C’est un autre versant du drame humanitaire qui se joue dans cette guerre, aux portes de l’Europe.
Ces histoires, qui provoquent émotion et effroi, ont remis le sujet de la gestation pour autrui (GPA) au cœur de l’actualité, comme cela avait déjà été le cas lors du confinement mondial généralisé, au printemps 2020, empêchant des commanditaires, bloqués aux frontières, de récupérer leur progéniture à la naissance.
Curieusement, au lieu de questionner l’opinion sur la pratique elle-même et sur ses problématiques éthiques, ces drames familiaux relayés abondamment dans la presse et par certaines associations favorables à la GPA interrogent sur la nécessité de « relocaliser » la pratique et de l’encadrer sur notre territoire.
« Cette guerre est un révélateur des enjeux inextricables autour de la GPA, mais les militants qui y sont favorables utilisent et retournent n’importe quelle situation à leur avantage », condamne Blanche Streb, directrice de la formation pour Alliance Vita, association provie, fortement opposée à ce mode de procréation au motif qu’il chosifie l’enfant et organise une pratique déshumanisante et dégradante pour les femmes (...).
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