Eugène Dabit, lʼauteur magnifique de « Hôtel du Nord », est mort à Sébastopol en 1936, à 37 ans, et a laissé le souvenir dʼun homme curieux, profondément attachant, piéton de Paris. Dans « La Zone Verte », qui date de 1935, il décrit le petit peuple de cette banlieue adossée aux fortifs : cʼest un roman, mais un roman peuplé de personnages issus des caboulots, des pavés, des ateliers. Un peintre, Leguen, les fait parler à lʼoccasion du 1er mai. Il y a là un amour profond des classes dangereuses, une sympathie innée pour les oubliés, une façon très émouvante de regarder la ville des prolos (...).

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