Ne plus (jamais) avoir trop chaud ou trop froid. Ne plus se fatiguer trop. Se prémunir, généralement du bout des doigts désormais, via d'innombrables solutions technologiques, de tout inconfort/contrainte/effort... En se penchant sur le doux mot de confort, voire du vaste continent du "bien-être" dont nos modes de vie raffolent, Stefano Boni reprend à nouveaux frais une longue tradition (Ellul, Illich, Anders...) de critique philosophique et sociale de notre modernité. Et fait dans cet ouvrage le tour d'horizon complet du prix anthropolgique et écologique que nous imposent ces cocons apparemment si acceptables tissés autour de pans entiers de nos vies. Cocons qui nous éloignent sans cesse de nos liens aux autres. Ainsi que de notre rapport avec la nature. Et probablement... du sel même de notre existence (...).

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