Depuis plusieurs années, la pensée dite "décoloniale" est très présente à l'université et chez certains militants. Selon celle-ci, tous les maux des peuples "non blancs" s'expliqueraient par le "fait colonial", qui constituerait le coeur de la domination occidentale sur les personnes "racisées". Ces théories se sont développées dans universités états-uniennes avant de se diffuser partout. Non sans rencontrer des oppositions : le recueil Critique de la raison décoloniale en témoigne. Les auteurs - des chercheurs d'Amérique du Sud - n'y vont pas par quatre chemins et affirment que celle-ci n'est rien d'autre qu'une "contre-révolution intellectuelle" (...).

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