« Brasero persiste et signe »
Recension de Brasero n°4 par François Bordes dans La Revue des revues.
Et de 4 ! Brasero, la revue joyeuse et colorée des éditions de L’Échappée revient comme chaque année à l’approche des fêtes de Noël. Graphisme éclatant et sommaire bigarré où l’on croise la communauté bohême allemande de la Neue Gemeinschaft, Simon Leys, la belle Otero, les luddites, la citoyenne Sorgue, la chanteuse Yvonne George, des boxeurs et des écrivains, une voyante vichyste, des anarcho-eugénistes, des constructivistes et des mentalistes.
La merveilleuse Jeanine Warnod, dans son entretien avec Cédric Biagini, fait se lever les souvenirs de la Belle époque et des années folles, de la bohème de Montmartre et de Montparnasse, des Quat’z arts, de son père André Warnod et de ses amis Dorgelès, Carco, Mac Orlan, mais aussi Zadkine, Chagall et Poulbot…
Toujours à la pointe de l’histoire de l’édition, du livre et du graphisme éditorial, Brasero propose aussi un article de Chantal Aubry sur les éditions du Scorpion (l’éditeur de J’Irai cracher sur vos tombes) et Léa Perrier signe un passionnant article sur la famille Peignot, célèbres typographes et fondeurs de caractères au plomb qui « ouvrirent la typographie et l’imprimerie aux innovations artistiques et techniques » de leur temps. L’autrice, en master d’histoire, signe ici son premier article. Premier essai réussi et richement illustré. Voilà qui s’annonce prometteur ! Sur ces sujets, Brasero est un foyer et une pépinière de talents !
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